Comment reconnaître Sa Volonté et Sa Grâce agissante
Dans la rencontre et le choix du partenaire ?
Autres témoignages : thème de la rupture.
* Dans une église évangélique de la région parisienne, un chrétien (psychologue de profession) épouse une suédoise très engagée dans le Corps de Christ (très active dans Jeunesse en mission). Les deux sont nés de nouveau ; lui est peut-être plus effacé par rapport à l’engagement dans l’église. Tout se passe bien... apparemment, car il divorceront dans un climat tendu 1 an plus tard! Que s’est-il passé ; se sont-ils trompés de partenaire? Lui était psychologue( !) et elle très mature dans la Foi (avec des responsabilités). Après renseignements pris, les problèmes ont surgi de Lui (blessures de l’enfance, ex-témoin de Jéhovah, né de nouveau récemment, n’a pas regardé en face les difficultés)... Que se est-il passé ? Cette union, était-ce le plan de Dieu ou alors une simple crise mal gérée, blocage du couple dans la foi en plein dans le creux de la vague ?
* Août 97 : B. environ la trentaine vient de se séparer avec son amie chrétienne qu’il fréquentait depuis au moins 3 mois. La rupture fût difficile pour lui. Ils se sont rencontrés lors d’une convention.Elle était beaucoup plus jeune que lui.
Apparemment, cela avançait si bien, qu’ils s’étaient présentés mutuellement aux parents. Lui est très engagé dans son église et met le Seigneur au premier plan. Pourtant, elle décide de rompre (je ne connais pas les raisons). Pourquoi leur a-t-il fallu 3 mois pour se rendre compte que ce n’était pas la Volonté de Dieu ? Sont ils trop tombés amoureux l’un de l’autre, la chair a-t-elle plus tiré en avant la relation que l’Esprit ? En tout cas pour lui c’était sa première rencontre sérieuse et sa première expérience. Pour certains chrétiens qui n’ont jamais connu la première relation amoureuse, il est fortement conseillé de faire attention: d’ailleurs plus les célibataires « en manque d’amour » attendent et plus cela peut être difficile de se freiner, lorsque se présente le premier Amour. C’est pourquoi il faudrait redoubler de conseils dans ce domaine !
Cet exemple pose la question de la rupture : comment entre chrétiens pouvons-nous rompre sans blesser l’autre, y a-t-il une forme de rupture chrétienne possible ?
* L 30 ans environ a commencé une relation avec P. Ils apprennent à se connaître, s’apprécient et lentement des sentiments d’amitié mutuels commencent à naître et un sentiment amoureux prend place chez Lui. Il partiront même quelques jours en vacances ensemble. Au retour de son(à elle) voyage de vacances (de plusieurs semaines), ils se revoient une fois, le contact est plus froid que d’habitude et elle restera plusieurs jours sans l’appeler (alors qu’ils se téléphonaient très régulièrement). Lui comprendra tout de suite ce que cela signifie mais il fût très blessé par son attitude de faire la morte. Il l’appela pour savoir ce qui se passait : elle ne l’aimait plus! Il se reverront une fois pour faire le point et discuter une dernière fois. Elle n’a pas pu lui expliquer clairement les raisons, ni même lui expliquer ce qu’elle ressentait du côté spirituel. Elle ne l’a plus rappelé pendant 4 semaines! Il aurait souhaité rester au moins de très bons amis. Elle a gardé depuis un contact amical très distant.
Pourquoi une relation d’amitié doit-elle finir ainsi, pourquoi faut-il que la rupture soit brutale (et faire le deuil d’une relation) et non progressive avec des égards mutuels ?
Si l’un ou l’autre se rend compte qu’il fait fausse route, dans ce cas, ce n’est pas à prendre mal puisque c’est le signe que Dieu en a décidé autrement [Ou qu’au fond on découvre l’autre autrement qu’au premier jour, dans des perspectives d’incompatibilité, et que notre désir d’union en est affecté - note de VBA]. Pourquoi celui qui prend la décision doit-il blesser l’autre ? Bref, comment gérer une rupture sans générer chez l’autre de l’amertume, et nous verrons qu’il y a des points précis qui conduisent à ce qu’une relation commencée finisse en amertume (proportionnelle au temps passé ensemble et à « l’intensité intime » de la relation). Comment guérir d’une séparation mal faite ?
Enfants du Christ, nous avons le droit de nous tromper et cela peut prendre plusieurs semaines pour reconnaître que l’on ne peut pas vivre ensemble toute une vie. Dieu est là avec sa force et son amour pour nous apprendre à rester en bons termes et à pardonner si nécessaire.
Il ne faut pas oublier que les ruptures chez les incroyants sont fréquemment violentes (vengeance, coups, haine... suicides) et avec des blessures profondes et temps de deuil très longs. Par comparaison, les ruptures chez les chrétiens sont pacifiques et « gentilles » et ils peuvent donner l’exemple.
* Fait vécu : la petite amie d’un de mes amis allemands (athée) lui a annoncé par écrit sa rupture : il est allé se présenter chez elle pour avoir des explications et récupérer des affaires : elle est devenue hystérique, il y a eu échanges de mots méchants et elle a finit par appeler la police pour tentative de viol (il ne voulait pas sortir de l’appartement)....inutile de raconter l’amertume profonde de mon ami.
* S et A se sont progressivement rapprochés dans un cadre d'amitié. Petit à petit, leurs rapports sont devenus amoureux et une union durable a été sérieusement envisagée. Cependant, au bout de nombreux mois, A m'apprend qu'ils "ne sont plus ensemble". Son témoignage demeure intéressant, car il ajoute: "nous sommes restés les meilleurs amis du monde. De plus, lorsque nous prions ensemble aujourd'hui, il passe entre nous quelque chose d'exceptionnel car nous pouvons nous comprendre aisément sans parler". Voici donc un exemple concret de séparation favorable à la communion en Christ et effectuée en toute sagesse avec une conscience de ce qu'on peut en tirer de bon.