Comment reconnaître Sa Volonté et Sa Grâce agissante
Dans la rencontre et le choix du partenaire ?
Autres témoignages III.
* « Un chrétien évangélique (plus de 35 ans) qui s’y est inscrit, explique : les adresses que je reçois par le CIA ne sont pas toutes intéressantes mais je réponds toujours par politesse : j’en profite pour évangéliser (je glisse un document) et je témoigne de ma Foi auprès de celles qui ne semblent pas connaître profondément Christ (il y a des réponses de catholiques ou protestantes par ex. tout juste pratiquantes).C’est un moyen d’évangélisation ». Il y a peut être d’autres chrétiens découragés et déçus de la lenteur des églises et qui discrètement ont recours à des moyens encore moins bibliques. Certaines chrétiennes qui ont passé les 35 ans peuvent paniquer : c’est ainsi que j’ai déjà vu une annonce d’une chrétienne dans « J’annonce « (hebdomadaire d’annonces en tous genres) et qui faisait partie du point du Jour !
Autre exemple récent : un chanteur chrétien très connu du milieu évangélique & charismatique que je ne nommerai pas est « tombé amoureux » il y a quelques années, d’une femme non chrétienne et ils ont eu 2 enfants. Aux dernières nouvelles de source assez sûre, elle n’est toujours pas convertie. Ce qui n’est pas sans générer des tensions non négligeables dans sa vie (il s’est confié, récemment à une soeur, qui me l’a relaté) et il en souffre spirituellement. Voilà un chrétien qui a « craqué » et devant le découragement a préféré choisir une partenaire dans le monde.
* En mai 98, on me confie le témoignage d’un chrétien (que j’ai pu vérifier par recoupement) genre beau gars qui vit actuellement dans le Sud de la France avec une non chrétienne et a coupé les contacts avec les églises parisiennes qu’il fréquentait. Ce n’est pas le seul car j’ai entendu de vive voix, au moins plus de 5 témoignages de chrétiennes qui n’ont pas pu « tenir », patienter et ont épousé un homme du Monde. L’une d’entre elles que je connais indirectement culpabilise un petit peu mais est enfin heureuse de n’être plus seule. Elle ne va plus à l’église ou rarement. Devons-nous les juger pour autant, sans considérer les frustrations qu’ils traversaient à cause de cette solitude et de cette attente & recherche sans fin?
* Il y a 5 ans dans une grande église de Paris, un mariage a été annulé quelques semaines avant son exécution. Ils étaient déjà fiancés et apparemment tout le monde voyait cette rencontre comme l’intervention divine. Lui a fait une véritable dépression (l’initiative a été prise par elle).
Que s’est il passé : manque de discernement, « attaque » ; peut être que des conseils dans le domaine les auraient éclairés et aurait évité le pire? ? ? Ces exemples ne sont peut-être qu’un élément de la partie immergée de l’iceberg.
* P habite la Normandie 38 ans et va dans une petite église. Sept 97 : il me confia au téléphone:« Je viens de parler au pasteur de ma situation et du problème des célibataires : je souhaite me marier et cela fait 10 ans que j’attends activement sans aucun résultat. Au début, j’étais sûr que Dieu avait un plan précis et j’attendais dans la Foi cette rencontre. J’ai presque tout essayé dans la prière, j’ai supplié, crié, remis ma situation x fois au Seigneur. Franchement je ne sais plus comment prier pour cela. J’ai ma relation avec le Seigneur et il connaît mes besoins. Dans le concret , j’ai entrepris des nombreuses démarches : en plus des contacts avec La Cause, je vais régulièrement (depuis 5 ans) à des rencontres, (il est professeur d’économie et a donc beaucoup de temps) des camps (qu’il prépare dans la prière). J’ai certes fait des rencontres mais il y avait toujours un critère qui n’allait pas et qui était non négligeable : âge (trop âgée) ou proximité géographique. Je vais faire une retraite avec JEM prochainement et je compte me ressourcer et prier avec des responsables à ce sujet car je commence à ne plus y croire(j’espère autre chose que des réponses bateau du style : « Dieu seul peut ouvrir les portes ». !).Mon pasteur me dit de ne pas se focaliser là-dessus mais cela n’est pas toujours évident d’oublier que je suis seul. Je ne sais plus quoi faire ».
* Christine et Richard se sont mariés il y a 2 ans : il y a 2000 km entre leur pays respectifs. Apparemment des obstacles (différence de nationalité ; elle étudiante, lui au chomâge) s’opposaient à la construction de leur couple mais en avançant dans la Foi, les portes se sont ouvertes. Elle l’a rencontré en allant par hasard sur l’invitation d’un ami dans une autre église. Elle n’était pas du tout en phase de « recherche active » ou spécialement hyper mûre pour un mariage. Christine 27 ans : « Aussi loin que je me souvienne - car cela fait maintenant un peu plus de 3 ans que j’ai rencontré Richard - l’idée du mariage et de la rencontre m’effleurait bien à l’esprit mais sans plus. Je priais bien le Seigneur mais sur des personnes précises que je connaissais et qui m’intéressaient et non pas sur des personnes que j’aurai aimé rencontrer selon des critères précis. Si cela avait été le cas je crois que jamais je ne me serai mariée avec Richard car comment imaginer d’épouser une personne d’une culture complètement différente? Cette étape s’est faite tranquillement et sans angoisse. Lorsque j’ai rencontré Richard à aucun moment j’ai pensé à l’idée de mariage avec lui au contraire... Nous nous étions rencontrés au Point du jour, nous avions bien discuté ce jour-là et nous avons échangé nos coordonnées avec l’idée peut-être de nous revoir mais c’est tout. Je me souviens très bien qu’à l’égard de Richard j’étais même très très froide car je ressentais de sa part des intentions amoureuses. J’étais sur mes gardes... Après une très longue séparation, mes sentiments à son égard commençaient à changer. Richard commençait à me manquer, je ressentais le besoin de le revoir ».
* Les prénoms suivants sont fictifs. Anne, une jeune chrétienne, seule depuis quelques temps, fait la connaissance d'un jeune homme chrétien qui lui a été présenté par une connaissance commune. Laurent n'est à première vue pas du tout le style qu'Anne recherche. Mais comme elle a prié pour trouver un conjoint, elle le prend comme une réponse de Dieu. Ils sympathisent et se fréquentent pendant quelques mois. Anne prie et demande à Dieu de lui donner de l'amour pour Laurent. Elle tombe amoureuse de lui et s'attache à lui. Mais Laurent a des problèmes personnels et veut prendre du recul par rapport à Anne. Elle, souffre de cette situation et voudrait aider son ami, qui pour le moment refuse toute aide. Anne continue à faire confiance à Dieu.
* Cette histoire peut vous paraître incroyable mais les faits n’ont pas été exagérés. Vous pouvez contacter Pierre, qui en donne ici le récit très résumé, et vérifier avec lui les détails complets.Vous constaterez alors que la réalité rejoint largement la fiction....
Françoise (nom d’emprunt) 34 ans est chrétienne depuis environ 10 ans.Elle est perçue par ses proches comme quelqu’un de très spirituel et très calme. Elle n’est pas dans un église fixe : elle en a changé plusieurs fois ; elle va depuis sept 97, régulièrement à l’église du J. En avril 97, de passage dans une église du Nord de Paris, elle rencontre un chrétien Pierre. Le soir, ils sont invités à un anniversaire et sympathisent ; ils échangent leurs coordonnées, s’appellent assez souvent. Ils se reverront notamment lors d’une convention en Mai. Dans sa tête, pour lui, ce n’est juste qu’une amitié chrétienne et évitera donc de faire de grandes sorties avec elle pour rester clair. Un vendredi soir,il accompagne la soeur Y,d’un ami chrétien, à un concert de Master Music. Françoise le rappelle le lendemain et il lui explique avec qui il a passé la soirée. Elle se met alors à lui faire un scène de jalousie assez intense au téléphone. Il se sentira obligé de la revoir dans l’ap. midi pour clarifier les choses et voir si les sentiments de Françoise correspondent bien au plan de Dieu. Durant cette ap.-midi complète, ils approfondiront certains aspecst de leur personnalité et se découvrent des points communs. Il apprend à connaître son caractère. Le soir c’est clair, il ne ressent rien d’autre pour elle que de sentiments d’amitiés et certains traits précis, de son caractère et son physique, ne lui plaisent pas. Pour P., ce n’est pas « Elle ». D’ailleurs, il la trouve un peu bizarre et surtout un peu mal dans sa peau. Comment lui annoncer qu’il n’ y a pas de projets communs divins pour eux sans la blesser (elle est susceptible). Dans sa gentillesse, il ne coupe pas court ; il décide de rester ami avec elle puis de prier, d’attendre qu’elle réalise seule dans les prochains jours ce qu’il en est. Les choses semblant claires (elle ne lui a jamais posé clairement la grande question), ils continueront à se téléphoner (elle s’est retrouvée au chômage et il lui donne des conseils et tuyaux pour sa recherche ) et feront même quelques piscines ensemble en toute amitié. P. fera très attention de garder une attitude et un comportement correct vis-à-vis d’elle. Un jour elle lui téléphone et lui fait une « scène de ménage », parce qu’il ne l’a pas appelé depuis 2 jours, elle lui a laissé effectivement 1 message sur le répondeur. Ca y est, pense Pierre, elle est encore amoureuse et je n’ ai pas dû être assez clair. Il lui explique ce qu’il en est, qu’il n’a que son amitié à offrir et qu’il veut bien continuer qu’à cette condition. Dans d’autres circonstances, ils se reverront. De nouveau, elle lui montre qu’elle y croit encore (elle l’invitera pour qu’il vienne chez elle un soir !) ; lui prendra des distances puis accepte de continuer le contact, car il ne veut pas la rejeter (plusieurs fois, elle l’appellera pour s’excuser) et la blesser (elle a eu des déceptions à ce niveau-là).
La situation devient calme en juillet ; lui a démarré une relation avec une autre chrétienne V. Pierre part en vacances et à son retour contacte Françoise car elle a laissé plusieurs messages. Elle lui reproche au téléphone son silence et fait encore une déclaration d’amour indirecte. P. lui annonce qu’il a des sentiments pour V., afin qu’ elle arrête de se faire des illusions. Elle aura des paroles de jalousie et lui raccroche au nez. Il la rappelle le dimanche pour mettre les choses au point et voir s’il elle va bien: en effet, Françoise a pleuré ce week-end là, car il a une préférence pour une autre; elle s’excusera longuement de toute son attitude et expliquera qu’effectivement elle a un « coeur d’ artichaut » et qu’elle a tendance à se faire des films; elle croyait si fort que c’était la Volonté de Dieu : elle lui révèle que plusieurs fois, elle avait reçu des paroles de la Bible pour eux du style « tu ne sépareras point ce que Dieu a uni ». Elle était persuadée que lui l’aimait insconsciemment mais qu’il refoulait ses sentiments! ll prendra le temps (presqu’1h au tel) pour tout clarifier à fond; ils se sont pardonnés. Enfin ,tout finit bien ! Elle lui retéléphonera de temps en temps, pour bavarder (et un peu pour s’informer du devenir de la relation avec V.). Un dimanche, Françoise le revoit dans son église ; il lui dira juste bonjour et échange quelques mots. Le soir-même à 23H, elle l’appelle au téléphone pour lui reprocher sa froideur et son indifférence. Elle lui demande pourquoi il ne l’aime pas, le supplie de lui en donner les raisons. P.les lui expose; elle les discute et les conteste ! (« tu n’as pas le droit de me juger » ! Il ne fait que dire ce qu’il perçoit d’elle). Elle lui reparle jalousement de V, lui reproche de l’avoir blessée à cause de V et sortira des propos blessants, incohérents(« tu es depuis le début une source de malédiction pour moi ») et hallucinants sur son attitude (par ex.,il est trop charnel parce qu’il ne pense qu’au mariage ou « va donc accomplir tes désirs charnels avec V » , « dragueur de chrétiennes ! »,.). Minuit passé, P. excédé, lui raccroche pratiquement au nez. Pierre réalise qu’elle a besoin d’un bon psychologue et « d’une cure d’âme ».
Il ne comprend pas comment une chrétienne qui prie Jésus n’arrive pas à sortir de cet état de confusion et d’aveuglement, de cette fixation sur lui et à penser positivement. Elle lui refera 2 semaines plus tard une scène de ce genre au téléphone moins violente (elle l’invitera pour des vacances de ski !) et P.réussira cette fois à garder son sang froid .
Entre-temps, Françoise se lie d’amitié avec V., (citée plus haut). Il ne pourra pas alors éviter de la voir dans certaines circonstances ! Lui aura par la suite des contacts les plus brefs possibles avec elle.Il saura grâce à V que F continue secrètement à l’aimer. Mi-octobre, P va à la sortie d’un culte du J. et la rencontre. Il reste indifférent à sa suggestion de manger seul avec elle au restaurant. Se sentant rejetée, F se met en colère. Elle commence à dire des propos pleins d’amertume,à lancer des accusations injustifiées et des calomnies. L’ami de P et un autre frère, présent à cette scène, la prend alors à l’écart .Ils réalisent qu’elle a des « liens » et font une séance de prière de délivrance et de guérison intérieure.Elle leur confia les signes, les « révélations » reçues de ..l’ennemi concernant la relation avec P. Ainsi cette fixation sur lui qui persistait depuis 5 mois, était non seulement d’origine charnelle mais aussi dûe à l’ennemi ! Blessée dans le passé dans ce domaine, elle avait trop écouté son imagination déformée par les mensonges de l’ennemi. Depuis P. a décidé de « geler » tout contact (il en a assez vu !) et en plus la dernière parole sérieuse de Françoise fût : « ne m’appelle plus, si ce n’est pour me dire que tu m’aimes et que tu veux m’épouser » ! ! !
Mars 98 : il y aurait beaucoup d’épisodes épiques à mentionner : elle le demanda en mariage encore un fois et il dut lui expliquer à plusieurs reprises pourquoi ce n’était pas la Volonté de Dieu (sinon il aurait déjà reçu de l’amour et une attirance pour elle dans son coeur)... Ce qu’ a dit le philosophe chrétien BLAISE PASCAL : "le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas " s’applique pour cette chrétienne amoureuse ! Certainement que la lecture de quelques livres sur le thème du célibat ou un bon séminaire à la Cause lui aurait permis d’élargir sa vision un peu trop « spiritualiste » « et pas assez réaliste de ce domaine de la vie Elle a mis 8 mois à accepter qu’ils en restent à une simple relation amicale de frères et soeurs .Il a réussi avec l’aide de Dieu à se maîtriser pour ne pas la rejeter et la blesser (elle l’a harcelé et embêté à plusieurs reprises -beaucoup lui ont conseillé de briser le contact violemment pour avoir la paix) et à garder avec elle une bonne relation .