Comment reconnaître Sa Volonté et Sa Grâce agissante
Dans la rencontre et le choix du partenaire ?
Suggestions, solutions pour avancer.
Un pasteur Walter Nitsche recommande dans son Livre (« Partnerwahl fuer Christen - choix du partenaire pour chrétiens » ), bien sûr lorsque les églises sont trop petites, de passer par une organisation de relation chrétienne, disons simplement & directement une agence matrimoniale chrétienne (celle du C.P. Dienst toujours existante actuellement ; les structures sont plus nombreuses en RFA, les allemands ayant le sens de l’organisation). Il précise que même des mariages chrétiens se font parfois superficiellement par manque de connaissance de son propre caractère ; une organisation chrétienne de ce type offre en général un conseil, un entretien auprès d’un psychologue chrétien qui peut nous éclairer sur nos motivations profondes et notre personnalité. Il ajoute que c’est même une marque de sérieux (chercher correctement et non pas superficiellement) et de Foi (ne pas se fier à soi et forcer les choses, mais laisser agir Dieu par l’intermédiaire d’une tierce personne-cf Eliezer qui met en relation- instituée par Dieu à cet effet, donc plus sage). Il peut donner des conseils, des impulsions, (dans certains cas, c’est l’hésitation malsaine qui peut être plus un problème -cf témoignages- plus loin), aider à la décision dans un sens ou dans un autre (à rompre avec une relation difficile)...
En R.F.A. dans un église évangélique chrétienne, lorsque le nombre des chrétiens célibataires augmente, ils organisent des séminaires ou des excursions. Les responsables prient pour que des liens se créent. Il y a même un service de mariage qui aide les futurs mariés pour la préparation de la cérémonie. Les mariages y sont assez fréquents (il y a plus de 1000 membres).
En 1998, ils organisent encore régulièrement (environ 1 fois/mois) des séminaires de réflexion sur des sujets touchant aux divers aspect de la vie du célibataire, programme incluant prières et sorties divertissantes le soir (cette même église a une émission d’évangélisation sur Canal privé par Satellite et a fait l’objet d’un reportage sur RTL Plus,intéressé par son dynamisme).
Ce thème est rarement directement abordé dans les églises françaises ; c’est à chacun de le régler avec le Seigneur dans son petit coin. Qu’avons-nous à perdre à essayer de mieux cerner le sujet et à débattre ? Nul ne possède à lui tout seul la clef pour comprendre un phénomène. En effet, les questions complexes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui appellent une dimension collective de la réflexion. Alors que nous pourrions METTRE EN COMMUN NOS EXPERIENCES SPIRITUELLES ET EN FAIRE PROFITER UN MAXIMUM LES AUTRES CHRETIENS POUR MIEUX SERVIR DIEU (que de temps et d’énergie perdus parfois dans cette attente ou recherche du partenaire. Le diable se réjouit d’un chrétien qui a une connaissance partielle, floue et incertaine du plan de Dieu dans ce domaine.On sait même qu’il essaie de détruire les couples et il a intérêt à ce que les couples croyants ne se forment pas ou mal ,car c’est une cellule efficace dans le Royaume de Dieu (Ecclésiaste 4 :9-10 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. 10-Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ).Qu’avons-nous à perdre à essayer de mieux cerner le sujet et à mettre en lumière les questions ?(La Bible ne dit-elle pas « examinez toutes choses, retenez ce qui est bon » ? -1Thessaloniciens 5 :19-21).Car dans ce domaine, on souffre déjà d’un manque de clarté (que de questions sans réponse ! ) et d’une confusion (que de contradictions entendues à ce Sujet) qui peut générer en nous de l’inhibition (démotivation à entreprendre, immobilisme) et une mauvaise image de Dieu (il « castre » nos désirs, il récompense les super spirituels).
De plus nous n’avons qu’une connaissance partielle de sa Vision (« mon peuple périt par manque de vision »-en substance- Proverbes 29 :18) et cela n’est pas sans conséquences sur les fruits produits.
* Dans tous les cas, plus de dialogue, une meilleure communication entre chrétiens permettraient de neutraliser les barrières géographiques et psychologiques (malaise vis à vis du sujet, peur de relever les défis, peu d’esprit de victoire en Christ, pas assez de capacité à s’engager).
Les week-ends (ouverts à tous chrétiens), séminaires de rencontres organisées par les 2 pasteurs de La Cause (je rassure le lecteur,il n’y a pas d’esprit pervers ou de << flirt et de séduction>> - comme une fois entendu de la bouche d’un pasteur à propos des rencontres hors églises ! - mais un chaleureux esprit de communication typiquement chrétien) ont pour mérite de permettre aux célibataires de réfléchir à ces thèmes, surtout de prendre du recul par rapport à ce besoin et de vivre le fait qu’ils ne sont pas seuls avec cette préoccupation, de se libérer de certaines inhibitions, de « casser » les illusions, les fausses images que l’on se fait du partenaire(d’éviter de se faire des films), se confronter à la réalité, de partager entre eux leurs soucis, de se connaître mutuellement, de se découvrir soi-même, de mieux se connaître.
Pour certains, c’est la rencontre qui a permis un mariage, pour d’autres c’est l’occasion de mieux savoir quels sont les affinités (du partenaire) correspondantes, d’élargir sa vision du sujet sous un angle spirituel, de nouer des contacts enrichissants, épanouissants (quelques chrétiens ont des problèmes relationnels que Dieu ne peut guérir qu’une fois en situation, au contact des autres), enfin de passer de meilleurs moments entre chrétiens (partager les mêmes activités) et surtout de se faire des amis,ou l’ami fidèle qui est un « trésor &un baume de vie « (Ecclesiastique 6)
En tous cas connaître des chrétiens de sexe opposé, c’est toujours épanouissant et équilibrant. Si La Cause ne correspondait pas à un déficit réel, à un besoin, et au plan de Dieu, les pasteurs qu’ils l’ont créés depuis 1930 (avec la grâce de Dieu ) auraient reçu d’autres missions à remplir.Pourquoi le service Eliezer de « La Cause » n’est pas assez connu ? (développement très récent) C’est à chacun d’y contribuer, responsables d’églises y compris.
Pourquoi ne pas choisir au sein de chaque église un responsable qui aurait la mission d’élaborer un programme pour les chrétiens et de prier pour ceux-ci ?Ces responsables pourraient être par ex. soutenus, informés par La Cause.
* Pour remédier au manque de Foi ou plus exactement au manque de connaissance spirituelle et d’expérience de la manière d’agir de Dieu, pourquoi ne pas organiser des sessions de formation spirituelle (apprendre à reconnaître la Volonté de Dieu, prier avec efficacité et esprit de victoire,) et des « campagnes » de prière ?
« Et voici ce que je demande dans mes prières : c’est que votre amour croisse de plus en plus en connaissance et en sensibilité parfaite. Qu’ainsi vous sachiez apprécier ce qui est important... » Philippiens 1 : 9 à 1 Bref, des séminaires de réflexion qui n’existent encore pas actuellement de manière périodique dans les églises de France.
Le seul séminaire à ma connaissance qui ait eu lieu à Paris était en février 97 à l’église Réformée de Belleville Les sujets sont nombreux :
* Comment Dieu nous guide vers le partenaire, les divers moyens et chemins, rôle des intermédiaires, témoignages de couples à l’appui.
* importance des critères subjectifs de chacun (« on place la barre trop haut » ou trop idéaliste, exigeant) pour choisir, réticence à s’engager et prendre une décision définitive, comment faire connaissance et surmonter/accepter les différences (chacun vient avec son histoire personnelle, etc...).
* Comment discerner, si je me trompe ou pas dans un début de relation, comment faire le choix du partenaire par rapport au plan de Dieu, il nous laisserait prendre une décision adulte au risque de se tromper ? Psaumes 127 :1 « Si l’Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain » (Prov3. 5-8) . « Confie-toi en l’Eternel de tout ton coeur et ne t’appuie pas sur ta sagesse, reconnais le dans toutes voies et il aplanira tes sentiers » . Un chrétien qui souhaite rencontrer de l’aide n’a parfois pas d’autres moyens que la prière de ses frères ou du pasteur, pas forcément spécialistes en la matière (Proverbes11 :14 « quand la prudence fait défaut, le peuple tombe ; Et le salut est dans le grand nombre des conseillers »)
* Quel est le critère pour savoir si l’on est sur le bon chemin : « si une paix intérieure règne dans le coeur », est-ce une indication que Dieu dirige nos pas ? Si cette paix est ôtée, est-ce un signal d’alarme qui doit nous amener à reconsidérer notre décision ? Faut-il alors s’arrêter aux premières difficultés, aux premiers doutes ; je connais des couples qui ne se seraient jamais formés, s’ils n’avaient pas surmonté dans la Foi les obstacles apparents (ex :différence de nationalité ou caractères différents).
* Pour pallier aux difficultés de communication, pourquoi ne pas organiser des rencontres inter-églises plus fréquentes, des programmes d’excursions, des soirées à thèmes qui permettraient de faire connaissance naturellement et surtout aux chrétiens célibataires de sentir moins isolés dans leur sentiment de Solitude ? Nous sommes célibataires mais pas SOLIT’BATAIRES !.Il y a déjà des camps de ski qui permettent de vivre la vie de célibataire de manière détendue et de jouir ainsi des bons côtés de ce statut provisoire C’est également l’occasion de prendre conscience que le mariage n’est pas le remède total au bonheur, ni un statut à vénérer, qu’il vaut mieux <<être célibataire que mal accompagné !>>.En tout cas vivre sa situation de célibataire avec équilibre est possible et « s’apprend » au contact des autres, dans une dynamique d’échange en groupe. Au travers de leurs échanges pourra éclore dans ce désert des fruits de bonheur (même si la solitude peut être une occasion de grandir avec le Seigneur). En tout cas être célibataire à vie ne s’improvise pas non plus et savoir discerner ce à quoi Dieu nous destine ne peut être que plus facile avec l’aide et la prière des autres. Après tout comment reconnaît -on sûrement que Dieu nous appelle au célibat ? (réponse : conférer une partie de la littérature chrétienne et commentaires suivants).
* Enfin pour accélérer les rencontres au sein d’une « tribu » communicant mal, pourquoi ne pas multiplier ou renforcer les structures, style La Cause, ou tout simplement créer un fichier des célibataires (mûrs et décidés) « candidats » au mariage : il serait sans engagement contractuel ou financier (serait en tout cas 50 fois moins cher que les agences matrimoniales), serait géré informatiquement en toute sécurité (...) et confidentialité. Echangé ou consulté entre églises, il permettrait à certains « chrétiens avec affinités » qui n’auraient jamais eu l’occasion de se rencontrer faute de temps, ni même par rencontre inter-église (idée bizarre ?Je n’en suis pas l’auteur :Cf. l’annonce du JAC). Cela est peut être délicat à réaliser dans la pratique et peut paraître anti-naturel (ce sujet « pourquoi passer en tant que chrétien par une agence » sera approfondi plus tard.Cela se fait couramment dans d’autres pays.. Mais surtout, pourquoi Dieu dans le principe serait contre ce que les chrétiens se contactent plus facilement et rapidement (est ce un péché ou diabolique ?) (cf. un peu plus loin les sites Internet chrétiens)...sujet à débattre.
Imaginez Stéphane, chrétien résidant dans le Nord de la France dont la partenaire chrétienne idéale se trouve dans le Sud de la France. Il n’a jamais le temps pour des raisons professionnelles de participer à des camps chrétiens ; un recoupement de fichier pourrait court-circuiter tous ces obstacles géographiques, à moins que celui-ci, armé des meilleurs dons charismatiques reçoive par révélation l’ordre de se rendre à l’endroit précis, où il peut la rencontrer.certains chrétiens attendent que Dieu fasse le travail d’interconnexion et de transmission d’infos par voie surnaturelle. Faut-il exercer sa Foi dans ce sens, cela ferait un sujet de discussion lors des séminaires de réflexion cités plus haut (je n’ai encore jamais entendu de témoignages de la sorte), faut-il en venir (non bien sûr) à s’exercer à la télépathie (comme le font les moines bouddhistes au Tibet. cf. biographie de L. Rampa)
En tout cas sans structure, il faudra encore faire plus preuve de Foi et de hardiesse : à l’époque d’Abraham où aucun moyen de communication existait, un serviteur Eliezer se mit en quête de la partenaire d’Isaac. Gen24 met en relief l’importance de la prière et de la Foi.Mais il souligne aussi l’importance de l’initiative hardie dans le processus qui devait aboutir à la rencontre de Rébecca. Le serviteur a refusé de se limiter à des frontières géographiqes. Il est allé au delà. Il a fait preuve d’un courage remarquable en exposant sans détours à Rébécca et à sa famille les raisons de sa mission.La jeune fille aurait pu repousser sa proposition - elle ne savait même pas à quoi ressemblait Isaac. Sa famille aurait pu ne pas prêter foi au récit du serviteur ce qui risquait de coûter la vie à celui-ci.
Ruth a rencontré Boaz après avoir pris une décision essentielle celle de quitter Moab, son pays, pour se rendre à Bethléhem (Rt1).Pour Abraham, la recherche d’une épouse pour son fils ne signifiait rien moins que lutter contre l’inertie.
Mais contre quelle forme d’inertie le chrétien qui désire se marier doit il lutter à l’aube de l’an 2000 ? Quelle initiatives & approches collectives peut on entreprendre pour favoriser les ‘chances’ (terme utilisé par Blaine Smith) de rencontre ?
En tout cas,le monde verrait que Jésus se soucie de ce besoin fondamental (« multipliez-vous et soumettez la Terre » ; « Fait l’Eternel de tes délices, et il te donnera ce que ton coeur désire [à plus forte raison le partenaire de sa Vie]) et que les chrétiens ne sont pas illuminés mais qu’ils ont les pieds sur terre et l’esprit pratique (tout comme Jésus).