Le Pere Emilien Tardif, m.s.c., est considéré comme l’une des figures les plus importantes du mouvement charismatique catholique. Né au Canada en 1928, il est ordonné prêtre en 1955, dans la Congrégation des Missionnaires du Sacré-Coeur. Depuis quarante ans, il est missionnaire en République Dominicaine. En juin 1973, une tuberculose pulmonaire aiguë l'oblige à rentrer d'urgence au Canada. A l'hopital des tuberculeux de Québec, avant même que le traitement ne commence, cinq laïcs charismatiques lui rendent visite pour prier avec lui dans sa chambre. En quelques jours, il est parfaitement guéri par le Seigneur. Son ministère sacerdotal prend alors un nouveau tournant. Il étudie le Renouveau Charismatique, afin de mieux découvrir cette Nouvelle Pentecôte que le Seigneur donne aujourd'hui à Son Eglise. Progressivement, son charisme de guérison s'affirme et devient pour lui un merveilleux instrument au service de son travail d'évangelisation. Depuis 1975, il voyage à travers le monde pour annoncer à tous que «Jésus est vivant et continue, même aujourd'hui, d'accomplir des miracles et des merveilles, comme il le faisait il y a 2000 ans». Ses messes de guérisons attirent des foules considérables. Plusieurs guérisons soigneusement documentées sont attribuées à son charisme, parmi lesquelles des cas de CANCER en phase terminale ou de SIDA.
DANS LE FEU DE L AMOUR du Pere emilien Tardiff edition Stock L'emmanuel 85 Frf
Voici des extraits.
Introduction:
"Selon les epoques, en effet, les chrétiens ont eu plus ou moins tendance à transformer le message du Christ en une morale et des règles de vie et de culte.En réalité Jésus, Fils de Dieu, s'est fait homme pour nous remettre dans l’amitié et la confiance en Dieu. Il a promis à [ses enfants]de ne pas les laisser orphelins et d'envoyer son Esprit Saint. [...]
Pour en venir à notre époque, depuis 1900, on assiste à un mouvement, non plus de division, mais de convergence. [...] Pie XII et jean 23 appelèrent sur le monde une nouvelle Pentecôte. [...]
Un missionnaire me dit: « nous avions essayé longtemps de la [une musulmane qui vient d'être guérie] faire venir a la Foi sans resultat. Aujourd'hui Dieu a fait en un instant ce que nous n'avions jamais pu faire. Nous n'avons fait que semer et c'est Dieu qui par sa grâce a recolté. Si nous savons accueillir la puissance évangélisatrice des charismes, les conversions seront plus nombreuses ». [...]
Quand les gens voient la grâce de Dieu a travers ces signes, ils font l’expérience profonde que Jésus Vivant est le même qu'hier, aujourd'hui et demain. Un certain scepticisme régnait certes surtout dans le Clergé.J'ai dû moi-même franchir cet obstacle. Ils ne voulaient croire, ni ne voulaient voir. C'est un fait et c'est aussi explicable en partie. Ce fut une telle profusion de guérisons qu'à présent on ne peut plus mettre en doute cette réalité. [...]
Nous n' avons pas besoin d'un nouvel Evangile mais d'une nouvelle évangélisation: nouvelle par son ardeur, son expression et ses méthodes. [...]
Un si grand nombre de musulmans fut touché par la puissance guérissante de Jésus qu'a la fin de notre séjour une délégation musulmane vint nous remercier. [...] A la fin de cette étape (au Mali), un prêtre me dit: « maintenant, nous savons qu'il est possible d'être efficace dans l'annonce de l’évangile ».
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Comment tout a commencé
p18 Dans le feu de l'Amour
Jésus plus fort que la MALADIE.
Les médecins me firent des analyses très précises, diagnostiquant une tuberculose pulmonaire aiguë. En voyant que j'étais si malade, je pensais rentrer à Québec au Canada, mon pays, là où vit ma famill. Mais j'étais alors si faible que je ne pouvais le faire. Je dus attendre quinze jours et suivre un traitement de fortifiants pour pouvoir faire le voyage.
Au Canada, on me fit entrer dans un centre médical spécialisé où les médecins me réexaminèrent pour vérifier la nature de la maladie. Le mois de juillet passa en analyses, biopsies, radios, etc. Tout cela confirma scientifiquement que la tuberculose pulmonaire aiguë avait produit de graves lésions dans les deux poumons. Pour me donner un peu de courage, on me dit que, peut-être, après un an de traitement et de repos, je pourrais rentrer chez moi.
Un jour, je reçus deux visites très différentes.D'abord le prêtre qui dirige la revue Notre-Dame. Il me demanda la permission de me prendre en photo pour faire un article intitulé : «Comment vivre avec sa maladie?». I1 n'avait pas sitôt pris congé qu'entrèrent cinq laïcs d'un groupe de prière du Renouveau charismatique. En République Dominicaine, je m'étais beaucoup moqué du Renouveau [...]Et voilà qu'ils venaient prier pour moi d'une manière tout à fait désintéressée. C'étaient deux perspectives totalement différentes : ma première visite avait pour objet de me faire accepter ma maladie; la seconde, de prier pour ma guérison. En tant que prêtre missionnaire,je ne pouvais pas refuser leur prière, mais, sincèrement, je l'acceptai plutôt par éducation que par conviction. Je ne croyais pas qu'une simple prière pouvait me rendre la guérison.
Eux me dirent, très convaincus: «Nous allons faire ce que dit l'Evangile : "Ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris." Ainsi allons-nous prier et le Seigneur va te guérir!». Aussitôt, ils s'approchèrent tout près de la chaise où j'étais assis et m'imposèrent les mains. Je n’avais jamais rien vu de semblable et cela me déplut. Je me sentais ridicule sous leurs mains et gêné car les gens qui passaient dans le couloir pouvaient nous voir par la porte restée ouverte. Alors, j'interrompis la prière et je leur proposai:
«Si vous voulez,nous allons fermer la porte.
- Oui, mon père, pourquoi pas?» répondirent ils. Ils fermèrent la porte, mais Jésus était déjà entré. Pendant la prière, je sentis une forte chaleur dans les poumons. Je pensais que c'était une nouvelle crise de tuberculose et que j'allais mourir. Mais c'était la chaleur de l'Amour de Jésus qui était en train de me toucher et de guérir mes poumons malades. Durant la prière, il y eut une prophétie. Le Seigneur me disait: «Je ferai de toi un témoin de mon Amour.»
p52 Dans le feu de l'Amour
Amérique Latine
Jésus plus fort qu’un match de FOOTBALL.
... Emilien Tardif expliqua cela beaucoup mieux: "Tout cela est comme un tirage au sort des bontés du Christ-Roi pour sa fête." «Les mains levées étaient si nombreuses pour témoigner d'une grâce reçue qu'on ne put laisser le micro à tout le monde.Tous étaient dans l'étonnement, la joie, l'action de grâce. La Puissance du Seigneur était au milieu de son peuple, croyant et simple, confiant et joyeux de voir que "Celui qui peut tout" était en train de faire de grandes choses en cette fête du Christ-Roi.
Le journal de Torreon La Opinion publia un article intitulé «Jésus est le Sauveur» :
A une heure quinze de l'après-midi, le père Emilien Tardif demanda aux seize milles personnes présentes dans le stade de la Révolution de faire silence. Les guitares qui avaient animé la prière toute la journée se turent respectueusement. On avait le sentiment que quelque chose de grand allait arriver. C'était le moment de prier pour les malades. On entendait seulement la voix tremblante du père Tardiff qui priait. Bien que tous les yeux fussent fixés sur ce prêtre vêtu de blanc, la foi était centrée uniquement sur Jésus qui, par sa résurrection, a remporté la victoire sur le péché et la maladie. Malgré les milliers de personnes présentes dans le stade, le silence semblait incroyable. Le moment était venu de vérifier l’authenticité des rumeurs qui circulaient. Mais le plus important était que l'heure était aussi venue pour Jésus de refaire les miracles que raconte l'Evangile. Le père Tardiff priait avec foi et simplicité, sûr que Dieu était au milieu de Son peuple.
Ensuite, il demanda à ceux qui avaient été guéris de se faire connaître.ll y eut des rumeurs sur les gradins et, quelque part, un grand mouvement se produisit. Enfin, des gens applaudirent et on constata que certains avaient retrouvé l’ouïe, d'autres le mouvement ou la vue. La joie devint générale: «Parmi les malades qu'on avait mis sur le terrain du stade de la Révolution commencèrent à se lever plusieurs personnes qui se dirigèrent vers le podium. Un jeune homme avec des béquilles sur le dos, des femmes âgées abandonnant leurs appareils orthopédiques, un enfant paralytique que deux jeunes aidèrent à faire quelques pas, des hommes souffrant d'arthrose... Tous rendirent témoignage de leur guérison en s'agenouillant et bien d'autres encore... »
Dans l'homélie, le père Emilien Tardif avait affirmé que "seul l'Esprit Saint est capable de faire ce que nous voyons", s'adressant à la foule qui pour la seconde fois, remplissait les gradins, les passages et une partie du terrain. II dit aussi que nous ne devions pas attendre d'autre Messie car Jésus est le seul Sauveur. Ce n'est pas d'un autre évangile dont nous avons besoin, mais d'une autre évangélisation.
A La fin de La messe, le père accorda une interview en présence de nombreux prêtres: « Père Tardif, les guérisons ne sont-elles pas le produit de l'euphorie, de l'enthousiasme suscité par les chants? ». La réponse fut une autre question: « Combien de malades guérissent donc dans l'allégresse des matchs de football? »
Et le père ajouta: « Quand Jésus ressuscita, certains ne le crurent pas. D'autres racontèrent que les disciples avaient volé le corps ou que ce n'était qu'une invention de ses disciples. Aujourd'hui, quand Jésus révèle qu'il est vivant et qu'il rend la vie à ceux qui sont dans les ténèbres du péché, en guérissant les malades ou en rendant La Paix aux désespérés, des gens attribuent tout cela à la parapsychologie. La véritable explication est beaucoup plus simple: Jésus est vivant. Il est le même, hier, aujourd'hui et toujours. Qu'y a-t-il d'étrange de le voir faire des merveilles , s'il est un Dieu merveilleux?
- Père, que feront de leur foi les gens qui n'ont pas été guéris? »
Réponse: «II y a beaucoup de gens qui désirent guérir mais cela ne se produit pas. Dieu a un plan pour chacun de nous. Tel est le mystère de Son Amour. Certains ne guérissent pas physiquement, mais sortant de la réunion de prière, commencent à chercher Dieu. Ils ont vu que Dieu est vivant car i1 en a guéri d'autres. Cela réveille et ravive leur foi. »
CHILI
Un journaliste titra: «Des hommes, des femmes,des jeunes, des vieillards et des enfants ont rempli hier la cathédrale de Valparaiso pour assister à la messe célébrée par le prêtre canadien Emilien Tardiff qui parcourt le
monde en disant qu'un certain Jésus de Nazareth qui a vécu voici deux milles ans en Galilée est vivant aujourd'hui».
... la cathédrale était tellement remplie que des centaines de personnes durent rester debout. L'assistance, fervente, chanta pendant une demi-heure les louanges du Seigneur, accompagnée par des guitares et des tambourins.Le plus impressionnant, sans aucun doute, était de voir leurs visages. On y voyait rayonner une paix intérieure et une foi profonde capables de convaincre les plus incrédules. Beaucoup étaient venus par curiosité. Au fur et à mesure que le temps passa, ils se mirent à pleurer et à rendre grâce au Seigneur d'être entré à nouveau dans leurs coeurs. Tandis que le prêtre canadien annonçait des guérisons miraculeuses, des hommes, des femmes et des enfants pleurent en rendant grâce à Dieu dans un acte de foi sans précédentt qui atteignit son point culminant lorsque une femme de quarante-deux ans, qui était arrivée paralysée avec une canne, parvint à monter toute seule jusqu'à l’autel.
« Loué soit Dieu! » s'exclama l’assistance éclatant en applaudissements tandis que de nombreuses personnes se mirent à pleurer. La femme qui guérissait, Yolanda Vazquez, dit d'une voix entrecoupée par l'émotion: « cela faisait neuf mois que je ne marchais plus à cause d'une paralysie. Je suis venue de Belloto Sur où je vis. Dieu a fait un miracle dans ma vie. Les jours qu'il me reste à vivre seront consacrés Le louer.»
Amérique Latine p57
Patricia Ulboa, dans son reportage du journal « Bon dimanche » fournit son témoignage de guérison d’une oreille, dont le tympan avait été brisé quatre ans auparavant et qui n'entendait plus: « En rentrant chez moi d'une [réunion du père Tardiff], je sentis une grande douleur. Quand je me rendis au contrôle médical, le médecin me dit : "Que s'est il passé madame? C'est un miracle, la membrane s'est refaite"».
Des témoignages semblables avec certificats médicaux à l'appui affluèrent par centaines au secrétariat du Renouveau charismatique. Des cancers incurables, des méningites aiguës, des nodules pulmonaires, des maladies cardiaques ou rénales, des hémiplégies, des paralysies, des cécités, toute la gamme des maladies humaines, connurent des améliorations et guérisons par la prière, la plupart du temps contre toute attente médicale...
[En parlant d'un autre réunion:]Des gens sur fauteuils roulants se sont mis à marcher, six au moins... Il y eut de nombreuses guérisons intérieures dont on ne peut parler ici... Ce fût une telle profusion de guérison qu'on ne peut à présent plus mettre en doute cette réalité!
ENTREVUE avec le père Tardiff:
Q: "Que ressentez-vous au moment où s'opère une guérison? Est-ce une "force" qui vous quitte comme le miracle de Jésus et de l'hémorragique?
R: - Ce n'est pas une sensation physique. C'est la "parole de connaissance", comme la prophétie et une certitude. Je reçois la personne guérie dans mon coeur et je connais jusqu'à son âge. J'ai, ainsi, senti qu'une femme de 68 ans derrière sa télé et qui souffrait des yeux, était guérie. C'était vrai et elle est venue témoigner. Cela fait grandir la foi".
Q: - Les malades guéris le sont-ils définitivement? D'aucuns parlent de guérison psychologique ou momentanée?
R: - On peut, peut-être parler de guérison psychologique chez les paralytiques qui n'ont jamais pu ou osé se lever. Le Seigneur leur donne la force de le faire; c'est là qu'intervient l'élément psychologique, mais ils sont quand même guéris! Ils marchent!
On ne peut parler de guérison psychologique quand il s'agit d'un cancer, d'une myopie ou d'un conduit auditif initialement inexistant."
Soeur Marie Sylvie Buisson intervient ici pour dire:
R: "Nous avons effectué une étude sur 200 cas de guérison. 50 cas intéressants ont été parfaitement examinés (cancers, tympans inexistants) et 14 retenus, indiscutables..."
R: L'action de Jésus, ajoute le père Tardiff, opère de vraies guérisons. Mais ce sont certains malades qui s'illusionnent être guéris. Hier soir, à Ehden, une équipe de médecins a entrepris d'enregistrer et de confirmer des guérisons dans la foule.
Q: - Il faut tout vérifier. Jésus lui-même a été accusé d'imposture. Ne craignez-vous pas qu'on vous porte la même accusation?
R: - Saint Paul nous dit: «Vérifiez tout, gardez ce qui est bon» tel est mon argument de réponse. Pour nier, il faut d'abord vérifier. C'est Jésus qui décide des guérisons, pas moi, ni le malade qui s'illusionne. C'est l'Esprit Saint qui me les révèle par la «parole de connaissance». Il y a toujours plus de guérisons que je n'en annonce.